Danse MacabreMartin Zimmermann

Danse Macabre est la nouvelle création du chorégraphe et interprète Martin Zimmermann. C'est une continuation de son œuvre complexe des vingt dernières années. Dans Danse Macabre, Zimmermann présente trois personnages tragicomiques et fragiles qui se sont écartés de la norme sociale et se retrouvent au même endroit, au même moment, dans leur détresse. Le décor scénique évoque un dépotoir abandonné où tout ce qui n'est ni réutilisable ni biodégradable est jeté.

Dans cet endroit maudit, le trio improbable s'installe pour construire une vie. En dépit des graves revers et des difficultés entre eux, les trois personnages interprétés par les artistes préférés de Zimmermann continuent de se relever, de se ressaisir et de trouver des solutions inattendues. Une autre figure étrange plane sur cette fragile communauté du destin : la mort. Interprétée par Martin Zimmermann, elle interfère dans l’action scénique tel un marionnettiste espiègle, mais reste invisible aux personnages. Ces derniers ne peuvent donc jamais être certains si les perturbations et les défis auxquels ils sont constamment confrontés viennent de l’extérieur ou s’ils font partie de leur propre histoire et de leur monde intérieur. Dans Danse Macabre, les personnages luttent pour leur survie et la seule chose qui peut les sauver est leur humour. 

« Mon humour est la forme risible de la tristesse. Cela est exagéré de manière comique et ainsi surmonté. Le tragicomique, pour moi, a la force d'un pouvoir possédé : il est radical, d'une précision tranchante, engagé dans le mal, mais aussi espiègle, précis et énigmatique. Cette complexité à multiples couches est une source d’inspiration et un point de départ pour mon travail. Â» Martin Zimmermann 

Dans Danse Macabre, Martin Zimmermann continue de nourrir son intérêt pour des figures humaines qui, physiquement, socialement et existentiellement, se trouvent aux marges de la société et révèlent beaucoup de choses sur son « centre Â». L'emplacement exact de ces marges est défini depuis le centre, et « marginal Â» signifie généralement que quelque chose n'est plus nécessaire, n'appartient plus vraiment et peut se détacher du reste à tout moment. Parce que les structures sociales se dissolvent de plus en plus, les gens vivent de plus en plus souvent dans des communautés de leur choix, fondées sur des attitudes similaires, pour répondre à leurs besoins sociaux. C’est le scénario idéal. Mais cela nécessite que les personnes aient la liberté de mouvement et de choix. Lorsque la survie existentielle est une priorité, les communautés ne se forment pas pour des raisons non matérielles, mais sont caractérisées par des considérations stratégiques et, en effet, matérielles. Les gens ne sont plus unis par des visions de la vie, des objectifs et des désirs similaires, mais par leur ennemi commun : la marginalisation, le danger, la mort.

Concept, direction, chorégraphie : Martin Zimmermann Créé avec et interprété par : Tarek Halaby, Dimitri Jourde, Methinee Wongtrakoon, Martin Zimmermann Création musicale : Colin Vallon Dramaturgie : Sabine Geistlich Scénographie : Simeon Meier, Martin Zimmermann Collaboration artistique : Romain Guion Phase de développement, coordination technique : Ingo Groher Construction de décor : maison de la culture de Bourges (Nicolas Bénard, Lucas Bussy, Jules Chavigny, Jean- Christophe David, Luc Renard, Joao De Sousa, Eric Vincent), Andy Hohl Costumes : Susanne Boner, Martin Zimmermann Conception lumière : Sarah Büchel Création sonore : Andy Neresheimer Motorisation de décor : Thierry Kaltenrieder Confection des costumes : Susanne Boner Peinture : Michèle Rebetez-Martin Régisseur de création : Roger Studer Direction lumière : Sarah Büchel, Jan Olieslagers, Ueli Kappeler Direction sonore : Franck Bourgoin, Andy Neresheimer Régisseur de scène : Roger Studer, Mateu Pascual Labourdette Photographie : Nelly Rodriguez, Basil Stücheli Administration, distribution : Alain Vuignier Producteur international : Claire Béjanin Communication : Manuela Schlumpf Bureau technique : Ueli Kappeler Production : MZ Atelier  

Coproduction : Fund of Reso – Dance Network Switzerland – soutenu par Pro Helvetia, Swiss Arts Council • Kaserne Basel • Kurtheater Baden • Le Volcan, scène nationale du Havre • Les Théâtres de la Ville de Luxembourg • L’Odyssée — Périgueux • maison de la culture de Bourges / scène nationale • Opéra Dijon • Theater- und Musikgesellschaft Zug • Théâtre de Carouge • Zürcher Theater Spektakel  Avec le soutien de : BvC Stiftung • Elisabeth Weber Stiftung • Ernst Göhner Stiftung • Fachausschuss Tanz & Theater BS / BL • Stiftung Corymbo 

Avec des remerciements particuliers à : Leonie-Sophie Kündig, Daniel Kündig, Schauspielhaus Zürich