Yo soy 451 La Teta Calva

Il n’y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire.

Xavo Giménez: « Ces mots si justes ne sont pas de moi, mais du poète Ray Bradbury, auteur du roman sur lequel est basée cette œuvre universelle. Un récit dystopique qui, malgré ses soixante-dix ans d’existence, brûle toujours d’actualité. Montag est un pompier qui brûle des livres dans un monde condamné au bonheur constant, au divertissement. Où lire est interdit. Un monde où les porches et les fauteuils à bascule ont disparu des foyers. Où la fermeture éclair a remplacé le bouton. Cette heure que les personnes avaient pour s’habiller, cette heure consacrée à la mélancolie fait partie de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, les écoles forment des coureurs, des lanceurs, des punchers, des acrobates, des cyclistes, des coursiers ou des nageurs, au lieu de professeurs, de scientifiques et de créateurs. Le feu est brillant. Le feu est propre. Les gens n’ont pas besoin d’adjectifs ni d’adverbes. Ils ont besoin de concours qu’ils peuvent gagner ». 

Que se passe-t-il si, un jour, par accident, un pompier ramène chez lui un livre au lieu de le brûler ? 

Version : Xavo Giménez. Dramaturgie : María Cárdenas. Mise en scène : María Cárdenas, Xavo Giménez. Interprètes : Xavo Giménez, Carles Chiner. Composition musicale : Carles Chiner. Conception son et lumière : Cotu Peral. Production : La Teta Calva. Distribution: a+ Soluciones Culturales